Tunis, terre d’émouvance

La Cité de la Culture de Tunis accueille, le temps d’une semaine et jusqu’au mercredi 26 septembre, la première édition des Journées d’Art Contemporain de Carthage. La manifestation et ses événements satellites sont l’occasion de découvrir quelque 700 œuvres de 400 artistes, originaires de Tunisie ainsi que de 16 autres pays. C’est également le moment choisi par le courant des Emouvants pour rendre public son texte fondateur, qu’ArtsHebdoMédias est heureux de relayer ci-dessous. « Ce texte né ici dans les terres d’Afrique et ayant pris son chemin depuis la Tunisie, a été conçu à partir des inspirations d’artistes signataires voulant ré-enchanter le monde », explique Sadika Keskes, artiste-souffleuse de verre et initiatrice du projet avec Neïla Mhiri, responsable du Département droit des arts – Section Tunisie du Cabinet d’avocats MBC Inc., Houda Ghorbel, artiste-plasticienne, Wadi Mhiri, artiste-scénographe, et Mouna Jemal Siala, artiste visuelle. L’expression de cette « émouvance » a commencé par l’exposition, le week-end dernier à la Cité de la Culture, d’une première œuvre collective signée par 40 artistes. « A l’envers du temps est un geste affirmé pour l’art, reproduisant des stèles tombales, répliques du cimetière de Kairouan, précise Sadika Keskes. Elles renferment dans leurs plâtres les œuvres des artistes dont les énergies créatrices sont bien vivantes, et pourtant inhumées et veillées par le zèbre impérial en voie d’extinction, mascotte de l’émouvance, symbolisant l’artiste. » Une seconde exposition, réunissant les mêmes artistes et dénommée A l’endroit du temps, est à découvrir jusqu’au 13 octobre à la galerie Alain Nadaud, installée à Gammarth, à l’ouest de la capitale tunisienne. De l’apologie du beau à l’éloge de l’émotion dans l’art du contemporain est le texte fondateur du courant initiateur de l’émouvance, portée par plus de 150 artistes originaires de toute l’Afrique.

De gauche à droite : le politologue et avocat international Me Mohamed Benkhalifa, l’artiste-souffleuse de verre Sadika Keskes et l’écrivain, peintre et cinéaste Nacer Khemir.

« 13 juillet 2018, Espace Sadika, Côte de Carthage. Eclosion d’un geste, en mouvance, dans l’histoire de l’art en Afrique. Manifestement, les faits têtus et l’époque singulière en témoignent. Dorénavant, c’est ainsi, l’art contemporain devra composer avec cette influence artistique, présence en éveil, jaillissant de la terre ocre des origines et vers le monde. De cette douce argile matricielle, notre parcours et notre vision de l’art au contemporain s’emparent de la chance de l’éclat, entre proportions magiques, symphonie des arômes et volumes aériens. Notre souvenir le plus lointain : La beauté. Non pas celle classique et immuable ; mais celle liée à l’artistique ainsi qu’à la genèse et à la vie intérieure de l’œuvre elle-même. Fallait-il en parler.
Aussi indéfinissable que son contraire, l’absence du beau, au-dedans, empêche de batifoler à quatre pattes sur un tapis. Et, alors, d’ancrer le saisissement, qui en émane, sur ce sol en relief coloré de notre enfance. En harmonie avec ce soleil au vent chaud, de la tradition du Kilim à la céramique chez les Chemla, en passant par les motifs Bogolans, l’art africain aux origines tenaces a ses touches et ses notes inspirées. Et puis, du geste au souffle, jusqu’au rythme, il y a eu cette verve délicate de la plume. En effet, nous avons bu la “Plaidoirie d’un renouveau en mouvement : Des frontières de l’art dit « contemporain » à son dépassement”.
Pour le moins, nous avons été touchés par ces sept pages fulgurantes, article de fond visionnaire, de Me Mohamed Benkhalifa, politologue, avocat international et coach certifié. Ce prodrome attise et ranime, de plus belle, notre émotion créatrice sensible à l’écoulement du temps et au mouvement dans l’espace. Aussi, sommes-nous de ces artistes “en émouvance”, comme Mohamed Benkhalifa – féru du Japon de Watsuji Tetsurō et d’Augustin Berque – aime à le dire, avec raffinement, en nous qualifiant, taquinerie bienveillante en filigrane, d’“émouvants qui, de concert, à même fréquence, sont et font émotion”, qui, à la fois, en créant ; puis en exposant l’œuvre se laissent en proie à l’émoi, agiles à s’émouvoir, en soi, pour créer ; puis, adroits à émouvoir, émeuvent, par le créé, l’autre, les autres, au pouvoir potentiel de création. Ainsi, dans ses mots-étincelles, sommes-nous ces “émouvants” qui “ont à conquérir le monde dans sa chair” qui “n’acquiescent pas à l’expulsion du sens [et qui] posent la question du devenir de l’être, tel un Parménide d’Elée” et ; qui “légers, à fleur d’eau comme l’écume […] sont paisiblement déterminés à s’échouer sur la falaise du paradigme friable”. Détaché de ce paradigme sans s’y attarder, le regard sublimé de Benkhalifa perçoit l’image comme une “surface sonore à l’onde saisissant sa profondeur”, qu’elle soit cliché ou réalité ; et discerne le quadrilatère du tapis, comme “un morceau de couleur”, au-delà de n’être qu’une simple ou pure forme. Dès lors, héritiers de cette couleur sonore, nous renouvelons nos vœux artistiques et relevons le défi. Alors, cher Mohamed, chiche ! Nous nous définissons, bien volontiers, comme l’“Émouvance des Émouvants”.
Et, entre autres, nous avons, comme référence, ce film poignant “Par où commencer ?”, utilisant un alphabet de magie créatrice, pour énoncer et offrir, de Nacer Khémir, conteur, écrivain et réalisateur de grand talent affirmant, que “l’utopie, ce n’est pas l’irréalisable, mais l’irréalisé” et qui cite dans son film, un Hadith : “Dieu est beau et il aime la beauté”, tout en soulignant qu’ici, au berceau de l’humanité, “pour survivre, il faut ré-enchanter le monde, en deuil d’enchantement”. Cette survie repose sur sa vision stimulante ayant pour projet “une civilisation hospitalière ouverte sur le monde”. Maître d’image, Khémir, comme Deleuze, comme nous, comme le prix Nobel Beckett, confirme que “ce qui compte dans l’image ce n’est pas le pauvre contenu, mais la folle énergie captée prête à éclater”. Cette folie à l’énergie captée est tirée de notre puits d’inspiration, à l’eau artistique qui n’a pas fini de sourdre.
Persuadés que, dans l’art contemporain labélisé, l’oubli de l’être et l’abandon, voire le bannissement de la beauté, même celle extraite de la laideur ou encore la récusation de l’exclamation du simple “c’est beau !” pour qualifier une œuvre du contemporain, sont des réalités froides, en déréliction, de la contemporanéité. Benkhalifa et Khémir, deux penseurs d’influence, sur la même longueur d’ondes, à nos yeux poètes lucides, interpellent notre conscience qui interroge :
L’art, dans son geste premier, ne réside-t-il pas dans une éthique de la responsabilité vis-à-vis des générations naissantes et futures ? Face à son miroir aux mille et un imaginaires, quelle image éthique l’artiste renvoie-t-il dans l’œuvre qu’il offre aux sens d’autrui ? Serait-il un organe vital dans ce corps social en ces Temps hypermodernes, au point d’en devenir sa source d’inspiration et son essence ? Qu’en est-il du beau et de l’émotion dans l’art au contemporain ?
De prime abord, tel l’élixir obtenu par une solution cathartique, il s’agit, d’emblée, de donner accès aux forces libératrices des fragrances de l’art et de passer du dire au faire, dans un milieu en symbiose avec l’atmosphère sociétale. Pourvu que l’avoir ne disloque point l’être, avec ou sans avoirs.
Ainsi, l’avoir-sans-l’être ne saurait nourrir et faire sourire le corps de cette certaine saveur de l’art au contemporain qui nous anime. Reste à raffiner son palais dont il n’est plus à douter qu’il émettra alors des résonances aux phonèmes arborants, de noèse en noème, de nouveaux langages. Ceux-ci ne reproduisant pas, ils rendent lisible et actionnent le mystère de l’émotion qui meut, à son tour, l’alpha et l’oméga de l’imaginaire créatif, mouvement vertueux sujet à faire acte de création.
Lumière en couleurs, parfois baumes, souvent parfums, l’œuvre est la sève qui stimule les profondeurs et émeut les fors intérieurs, prompts à vagabonder dans les clairières riches de tous les possibles, de toutes les émotions, comme lieux des vulnérabilités qui ne craignent pas le mot amour. Partant de l’ontologie d’Heidegger et davantage en proximité avec l’éthique de Levinas, nous croyons que “seul un moi vulnérable peut aimer autrui”. Aussi définissons-nous l’œuvre d’art comme une puissante énergie qui fait monde à même de sauver l’acte de création du solipsisme. Loin du fatalisme, de la vérité absolutiste et des obscurs du mortifère, ce monde répond aux murmures du vivant et à la transcendance de ce qui nous enveloppe, en se livrant à l’expérience des échappées altruistes, au risque des encontres qui déroutent les certitudes à bascule et, plus en avant, qui initient aux vertus du vivre ensemble en paix.

Emouvance des émouvants, Sadika Keskes.

22 juillet 2018. Marche allégorique solidaire et poétique aux frontières du Maghreb fraternel, pour la levée des barrières brutes, au-delà du limes de l’art contemporain officialisé.

15 août 2018. L’imaginaire prend place à la Galerie Alain Nadaud, toujours à Gammarth. Parmi la cinquantaine de convives, se trouve présent, hors du temps, Paul Klee, ce maitre-peintre ayant absorbé l’énergie de l’art du tapis tunisien. Son œuvre nous transporte dans son interprétation picturale perméable à la légèreté de l’être. Le monde des Arts de ce côté-ci de notre Mère Méditerranée, fait partie des hôtes. Les femmes en sont l’écrin. A l’envers du temps, tissage et métissage chevillés au corps, elles entrelacent inlassablement. Faiseuses de liens, elles agissent, avec la justesse de la trame, dans un continent propice à l’extase du renouveau. Aussi, à l’instar de ces déesses tisserandes, il est à rajouter à notre siècle le fil de laine tiré de la toison, présage annonciateur du grain de beauté qui manque au tapis de l’art contemporain. Tel Simonide de Céos, nous savons que le derme de cette toison est de pourpre et, au demeurant, pour nous autres, il se destine à l’incarnat rougissant sous l’effet de l’émotion spontanée, issue de l’entropie du nucléus ; et comme ce poète lyrique, nous serons parmi les premiers à chanter les êtres et non les héros ou les dieux, avec nos épinicies mêlées de la sensualité du vrai. Celle-ci trouve ses tons dans l’impératif de la réappropriation contemporaine de la candeur du spectre esthétique.

L’art contemporain, sa définition, son utilisation, son rôle et ses limites occupent la place depuis 1945. Amorcé par des artistes d’alors, ces derniers ressentirent un foisonnement légitime et incontesté, et le besoin de poursuivre et d’innover, face à un quotidien d’une époque imprégnée par la négation de l’autre, dans une guerre qui aura brandi l’étendard de l’innommable crime contre l’humanité. Des opéras de Richard Wagner impuissants à humaniser, à une culture de la guerre froide et ses blocs qui eurent la peau dure, la tonalité du monde a changé. Bientôt 80 ans après la mort de Paul Klee, voyant les belles heures de l’art moderne décliner et annonçant l’avènement de l’art contemporain, l’accessibilité à la vigueur de l’art aux quatre coins de l’Afrique réside, aujourd’hui, dans le fait de renouer avec nos racines, pour s’élever vers la cime de l’universel.
Cependant, ce retour vers la source patrimoniale doit s’impliquer là où persiste une double fracture ouverte dans l’os de l’art contemporain de bon goût, en ayant en mémoire que Marcel Duchamp nous annonçait déjà que “le grand ennemi de l’art, c’est le bon goût” et, de surcroît, que “l’art est une chose beaucoup plus profonde que le goût d’une époque”. La première fêlure réside entre l’œuvre se voulant émoi et entre la perception du public se voulant à émouvoir. Dans la fluidité d’un enrichissement mutuel, la seconde se loge entre le processus du duo création-imaginaire et entre la contribution de ce même imaginaire à faire société et, in fine, à bâtir une civilisation de l’authentique liberté.
Le souffle qui inspire notre approche du beau caresse le monde des éphémères dans son esthétique et sa poïétique. En outre et au-delà de l’effleurement, notre préoccupation artistique va des fibres du collagène côtoyant la chair de poule à la cellule intime hypodermique, là où réside un trésor caché dont il reste à exploiter le précieux gisement d’émotions crues. Certes, “Je pense donc je suis”, mais comme Nietzsche, notre instinct se souvient que c’est le corps qui pense.
Aussi, bien encore dans notre temps qui se targue de la célérité et des mérites de la métamorphose, l’art a-t-il vocation à ouvrir la porte du miracle qu’est le rêve ; de l’illisible au perceptible. Par ailleurs, l’émotion est origine et destination de la créativité ; de l’enfant apprenant au sage parachevant ; du premier cri à la naissance, jusqu’à la dernière larme de l’agonie des derniers instants. De la créativité foisonnante à la création effective, l’art est aussi à se vouer à l’être, alors même que l’émotion pointe.
La beauté est dévotion à l’œuvre d’émotion. Dans l’art, les courants aussi bien que les mouvements naissent, meurent, renaissent et s’éteignent, derechef, en imprégnant l’histoire de leurs expressions, formes et couleurs, en ne cessant, pour autant, de persister dans la course perpétuelle, entre naissance, apogée et fin d’une période artistique. Depuis les maniéristes jusqu’à l’art contemporain, la création artistique nous enseigne comme l’antique Epictète que “Raisin vert, raisin mur, raisin sec, tout est changement, non pour ne plus être, mais pour devenir ce qui n’est pas encore”. Animés par la praxis de la subtilité des nuances, nous avons la ferme volonté de contribuer à l’effort immémorial de l’art des lueurs, sans jamais nier le mérite des crépuscules et le clair-obscur fécond. Comme Paul Klee qui écrira, dans son journal, sur le geste artistique, en l’occurrence le dessin, qui “est si foncièrement différent de l’usage que l’on fait du ton et de la couleur” nous spéculons, qu’à propos, l’on pourrait “bien fort exercer cet art dans l’obscurité, dans la nuit la plus ténébreuse”.

A l’envers du temps (Le zèbre émouvant), œuvre collective, Les Emouvants.

La lumière aime à danser, avec intensité, au rythme des longs cycles de l’histoire de l’art ; du suranné à l’inédit. Nos doigts déjà humectés, par la salive de la responsabilité, adhérent, d’ores et déjà, à la page qui n’attend que de se tourner, pour écrire le renouveau en mouvement. Il en sera dit plus encore, hors de nous-mêmes, quand l’imminent adviendra, non comme une agitation, mais dans la dimension du surprenant conquérant, dans l’instant, son espace-temps improbable. Le cordon qui lie l’être et le beau est fait d’émotion, “relais du soleil”. Chaque nouvelle lune apporte son reflet irradiant. La prochaine est dans les aspirations de tous les mortels, communs dans leurs chairs à vif ; et ce, face à un certain art contemporain sur la défensive et accablé par sa respiration post-conceptuelle de l’entre-deux, en fin d’équilibre. Aussi, au risque de perdre son pourpre, il est à oser le rouge-sang de vie dans l’Afrique des Arts. Cette partie capitale de la planète, entre créativité en ébullition et charisme en suspens, est pourtant prête à magnifier l’inaccompli, celui de René Char qui “bourdonne d’essentiel”. Affriolés par ce poète de la lucidité, notre intuition artistique au ventre, habités par la conviction que l’émotion est matière, nous aspirons à vivre et à faire vivre à nos semblables l’expérience du Bien-être “d’avoir entrevu scintiller la matière-émotion instantanément reine”.
Originaires nés, destinataires adoptés ou encore acteurs de la prospérité et du rayonnement de l’Afrique, nous, membres de la famille des arts africains, d’ici et d’ailleurs, sommes convaincus que l’art ravit et délivre, par poussées intuitives entre évasions, pulsations, flux et reflux, quand l’être, la vie des autres, la nôtre comprise, contournent l’avilissement des sens. Cette histoire de l’Afrique des Arts, née ici en nos terres, vouée à “ré-enchanter” le monde, legs précieux s’il en est, siège en nos entrailles opiniâtres. Éloigné du poncif, le meilleur est là. Le pire est de mourir vivant sans l’ardeur qui saisit et étreint le bien-fondé de la beauté. De l’ontologique à l’éthique, dans sa marche impassible, la créativité qui s’embrase, avec le désir-feu, de l’apologie du beau à l’éloge de l’émotion se veut assurément une artère sensitive à irriguer en plein cœur. »

De Sadika Keskes, artiste-souffleuse de verre, et Neïla Mhiri, responsable du Département droit des arts – Section Tunisie du Cabinet d’avocats MBC Inc., Houda Ghorbel, artiste-plasticienne, Wadi Mhiri, artiste-scénographe, Mouna Jemal Siala, artiste visuelle et, par ordre alphabétique, les signataires suivants :
Lynda Abdellatif, artiste-plasticienne, Hédia Abdelkefi, professeur des universités à Tunis El Manar, littéraire, Khaled Abida, artiste-plasticien, Jaleleddine Abidi, acteur culturel, Pierre Agostini, vice-président du Conseil économique, social culturel et environnemental de Corse, président de l’association Cantu in Paghjella, Meriem Ait El Hara, artiste- plasticienne, Houda Ajili, artiste-peintre, Alihossi Ggbenohin Alofan, artiste-plasticienne, Opa Amadou, artiste-plasticien, Rachida Amara, artiste-graveur, Hachemi Ameur, artiste plasticien, miniaturiste et enlumineur, Marie-José Armando, artiste-plasticienne, Sarra Attia, artiste-plasticienne, Florence Aubain, artiste-plasticienne, Abdeslem Azdem, artiste- plasticien, Yosri Bahrini, artiste-sculpteur, Sami Bchir, artiste-peintre, Helé Béji, écrivain, Ghada Belabed, artiste- plasticienne, Rochdi Belgasmi, artiste-chorégraphe, Aida Bel Hadj Slimane, designer, Noutayel Belkadhi, artiste-plasticien, Sami Ben Ameur, artiste-plasticien, Ikram Ben Brahim, artiste-plasticienne, Salah Benjkan, artiste-plasticien, Hichem Benkhélifa, artiste-photographe, vidéaste, Farah Ben Mansour, artiste-plasticienne, Hamadi Bennya, artiste- sculpteur, Liliya Ben Romdhane, artiste-performeuse, Sanaa Bensaid, artiste-peintre, Mohamed Ben Soltane, artiste- plasticien, Estrella Besada, traductrice, Sonia Ben Slimane Besada, artiste-plasticienne, Brigitte Bollé, co-directrice de la foire d’art contemporain et de design de Paris, Myriam Errais Borges, critique d’art, Houari Bouchenak, photographe, Alexandra Boucherifi, artiste-plasticienne, chercheur, Mahmoud Bouchiba, artiste-plasticien, Ines Boudidah, artiste- plasticienne, chercheur, Mohamed Boudjimar, chef d’entreprise, acteur culturel, Hédia Bouhjila, artiste-peintre, Yosra Bouhouche, designer, Noureddine Boumaaza, artiste-plasticien, Kenza Bourennane, artiste-plasticienne, Hatem Bourial, journaliste, Ahlem Boussandel, artiste-peintre, George Camille, artiste-plasticien, Marianne Catzaras, artiste- photographe, Lucie Cauwe, journaliste, Mahmoud Chalbi, artiste-photographe, poète, Samia Kassab Charfi, professeur des universités à Tunis, littéraire, écrivain, Belhassen Chtioui, artiste-graphique, Guy Cloutier, écrivain-poète, Richard Conte, artiste-plasticien, professeur des universités à Paris 1 et au CNAM, Meriem Dachraoui, artiste-expressionniste, Paul Da Costa, artiste-plasticien, Kaouther Darghouth, artiste-peintre, Saïd Debladji, Enseignant des arts à l’université de Mostaganem, artiste-plasticien, Alia Derouiche, artiste-graphiste, Gabriel Depascale, artiste-plasticien, Agnès de Puymege, acteur culturel, Gérard de Puymege, écrivain, Khalifa Ababacar Dieng, artiste-scénographe, Jean-Baptiste Djeka, artiste-plasticien, Ali Djerbi, architecte, artiste-photographe, Nesrine El Amine, commissaire d’exposition, artiste-visuelle, Bilel El Mekki, artiste-plasticien, Riadh Fehri, musicien-compositeur, Jean Michel Fickinger, photographe, Bernard Filippi, artiste-plasticien, Mouna Fradi, artiste-plasticienne, Ariel Français, écrivain, Sabah Garani, acteur culturel, Clément Gbegno, artiste-plasticien, Taher Ghalia, archéologue, Aymen Gharbi, co-fondateur du festival Interférence de Tunis, curateur et architecte, Amor Ghdamsi, artiste-plasticien, critique d’art, Michel Gilberti, artiste- peintre, photographe, Nomen Gmach, artiste-plasticien, photographe, Hama Goro, acteur culturel, Antoine Graziani, poète, Françoise Graziani, professeur des universités en Corse, littéraire, directrice de la chaire Paul Valéry, Mehdi Hachid, artiste visuel, Gérard Haddad, psychanalyste, écrivain, Adnene Hadj Sassi, artiste-peintre, Amyra Hammamy, artiste- plasticienne visuelle, Achraf Hammouda, artiste-chorégraphe, Mourad Harbaoui, artiste-peintre, Besma Hlel, artiste- plasticienne, Khoubeib Jellouli, artiste-chorégraphe, Fatma Kammoun, artiste-plasticienne, Selima Karoui, artiste- visuelle, Mohamed Kchaou, artiste-sculpteur, Awatef Khadraoui, maître assistante à l’université de Monastir, critique d’art, Lyes Khelifati, galeriste, Mehdi Kriaa, artiste-plasticien, Lazhari Labter, journaliste, poète et éditeur, Chawki Lahmar, artiste-architecte, Héla Lamine, artiste-plasticienne, Jean Lancri, artiste-plasticien, critique d’art, Mychèle Leca, Dany Leriche, artiste-plasticienne, acteur culturel, Atef Maatallah, artiste-plasticien, Brigitte Manoukian, artiste- photographe, Jamel Matari, artiste-designer, photographe, Karim Mazouz, banquier, Jenny Mbaye, maître de conférences en culture et industries créatives à Londres, Jean Jacques Mbiya, artiste-plasticien, Djamel Meskache, commissaire d’exposition, enseignant et éditeur, Jneïna Messaoudi, artiste-plasticienne, Ismahan Mezouar, artiste-peintre, Adel Mhadhebi, designer, Samira Missaoui, artiste-tapissière, Helen Modini, mécène, Moez Mrabet, acteur culturel, Amira Mtimet, artiste-plasticienne, Mustapha Nedjai, artiste-plasticien, Brayek Neffati, artiste-plasticien, Abdias Ngateu, artiste-plasticien, Valentina Ghanem Pavlovskaya, artiste-plasticienne, Refka Payssan, artiste multimédia, bloggeuse et journaliste, Clara Puente, artiste-plasticienne, Fatma Ressaissi, assistante à l’université de Monastir, Wafa Rezg, artiste-plasticienne, Leila Rokbani, artiste-plasticienne, Faten Rouissi, artiste-plasticienne, Faouzia Sahly, agent d’art, Sonia Said, artiste-plasticienne, Sana Braham Sanhaji, artiste-plasticienne, Michela Margherita Sarti, artiste-plasticienne, Zohra Hachid Sellal, artiste-plasticienne, Leila Selmaoui, artiste-peintre, Karim Sergoua, artiste-plasticien, performeur et scénographe, Leila Shili, artiste-peintre, Syrine Siala, architecte, acteur culturel, Othman Taleb, artiste-plasticien, Sana Tamzini, artiste-plasticienne, Hélène Tissières, critique d’art, Marwen Trabelsi, artiste-photographe, vidéaste, Olfa Trabelsi, designer, Nathalie Trembla, pianiste, Samir Triki, artiste-plasticien, Joseph L. Underwood, Professeur des universités à Kent, historien d’art, Indrasen Vencatachellum, acteur culturel, Jean-Claude Villain, écrivain, critique d’art, Kamel Yahiaoui, artiste-plasticien, Majed Zalila, artiste-plasticien, Sélim Zarrouki, auteur-illustrateur, Ahmed Zelfani, artiste-plasticien, Faouzia Zouari, écrivain, Nadia Zouari, artiste-plasticienne, Zied Zouari, artiste-musicien.

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A l’endroit du temps est à découvrir jusqu’au 13 octobre à la galerie Alain Nadaud, à Gammarth en Tunisie. Lire le texte accompagnant l’exposition : « Le zèbre émouvant à l’os rouge de beauté ».

Crédits photos

Image d’ouverture : A l’envers du temps, œuvre collective © Les Emouvants – Portraits de Me Mohamed Benkhalifa, Sadika Keskes et Nacer Khemir.© DR –

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