L’occasion ne se présente pas souvent, alors saluons le courage politique du maire de Grenoble, Eric Piolle (EELV), qui a invoqué ce lundi 27 juin la liberté d’expression en réaction à la polémique suscitée par une œuvre réalisée dans le cadre du Street Art Fest, festival d’arts urbains qui s’est déroulé du 8 au 26 juin dans sa ville. « Dans cette période de troubles, il ne faut jamais oublier nos fondamentaux dans lesquels il y a cette liberté d’expression », a-t-il ainsi notamment déclaré dans une interview à France 3 Alpes. Signée Goin, la fresque représente Marianne à terre, tenant un drapeau français abîmé, et deux policiers en tenue anti-émeute semblant prêts à la frapper ; l’un de leurs boucliers porte l’inscription « 49-3 ».
Polémique à Grenoble autour d’une fresque de street art
Dans la même catégorie
L’AFP à l’école
15 mars 2024
Liberté des médias en Europe
6 mars 2024
Pendanx raconte les enfants du Sud Soudan pris au piège
7 février 2024
Les chiffres de Reporters sans frontières
23 juin 2021
L’information comme bien public
19 mai 2021