Marie Havel, Prix DDessin 2017

Marie HavelLa cinquième édition de DDessin bat actuellement son plein à l’Atelier Richelieu, à Paris. Ce samedi après-midi, deux prix ont été remis respectivement à Marie Havel (H gallery), née en 1990 et diplômée en 2016 de l’école des Beaux-Arts de Montpellier, où elle vit, et à Claire Morel (galerie Jean louis Ramand) par un jury composé de professionnels du monde de l’art et de la culture et présidé cette année par Alain Quemin, sociologue, journaliste et critique d’art. « Mon travail propose un développement autour de la ruine et de son appréhension à travers l’enfance et ses matériaux, ses expérimentations, explique Marie Havel sur son site Internet. Cette démarche a pris sa source en des lieux connus et au travers d’expériences personnelles, mes terrains de jeux s’étant situés principalement dans l’Aisne près du Chemin des Dames ou sur la côte d’Opale jonchée de restes du mur de l’Atlantique. (…) Mes inspirations me viennent donc de lieux, de paysages, mais aussi des loisirs liés à l’enfance, comme les jeux de rôles, de plateaux, les jeux de constructions ou les jeux vidéos mais surtout de mes lectures, qui sont souvent celles de romans d’aventures du XIXe siècle. » La première lauréate se voit offrir un temps de résidence de création dans un hôtel du groupe Constance dans l’Océan Indien, tandis que le seconde sera accueillie, en résidence également, par l’Institut Français de Tanger. Claire Morel développe un travail s’articulant autour du lien entre soi et les autres, un lien qui, tel un monstre, engloutit les figures qu’elle dessine et « fragmente » leurs pensées. Visuel : Jumanji 1, Marie Havel, 2016. Courtesy H Gallery.

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