L’esclavage moderne, thème de la 8e édition du Prix Carmignac

Le centre de détention de Garabuli, en Libye. Photo Narciso Contreras pour la Fondation Carmignac.
Le centre de détention de Garabuli, en Libye. Photo Narciso Contreras pour la Fondation Carmignac.

Avis aux photographes : il reste un peu plus de trois semaines – avant le 16 octobre à minuit – pour vous porter candidat au Prix Carmignac du photojournalisme. Doté d’une bourse de 50 000 euros, destinée notamment à la réalisation du projet retenu, le prix décerné tous les ans par la Fondation Carmignac comprend également une aide à la préparation et à l’organisation d’une exposition intinérante, ainsi que l’édition d’un livre monographique. Le thème de l’appel à candidature 2016 est l’esclavage moderne et son incidence sur les femmes. Il s’appuie sur des données de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), qui estime à plus de 2,5 millions de personnes les victimes de cette forme d’exploitation, qu’elle soit sexuelle, domestique ou de l’ordre du travail forcé. Cette année, le Prix Carmignac, dont c’est la huitième édition, est présidé par Monique Villa, directrice générale de la Fondation Thomson Reuters et fondatrice de l’organisation internationale Trust Women. Le projet sélectionné deviendra, selon les organisateurs, « un outil de réflexions et d’échanges concret pour la lutte contre la traite des femmes », lesquelles représentent rien moins que 80 % du trafic d’êtres humains dans le monde. Une thématique déjà mise en exergue dans le cadre du 7e Prix Carmignac, décerné fin août au photojournaliste d’origine mexicaine Narciso Contreras pour son travail sur le trafic d’êtres humains en Libye. Celui-ci sera exposé du 25 octobre au 13 novembre prochains à l’Hôtel de l’Industrie à Paris (4, place Saint-Germain-des-Près). Pour répondre à l’appel à candidature 2016, cliquez !

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