Focus international sur l’art contemporain bangladais

Né en 2012 à l’iniative de la Samdani Art Foundation – du nom du couple fondateur de collectionneurs bangladais – et ayant lieu tous les deux ans, le Dhaka Art Summit (le Sommet de l’art de Dhaka) se présente comme une plateforme de recherche, d’expression et d’engagement dédiée aux artistes et architectes de l’Asie du Sud et à leur promotion sur la scène internationale. Sa quatrième édition a ouvert ses portes ce vendredi 2 février dans la capitale bangladaise et se tient jusqu’au 10 février ; elle réunit plus de 300 artistes, dont 65 % originaires du Bangladesh, à découvrir dans le cadre de dix expositions. Orchestré par Diana Campbell Betancourt, directrice artistique de la fondation, le sommet est l’occasion d’inviter des commissaires d’exposition régionaux comme issus de grandes institutions étrangères – le Musée Guggenheim et le MoMA de New York, la Tate Modern de Londres, le M+ de Hong Kong ou encore le Musée d’art moderne de Varsovie pour ne citer qu’eux – à explorer de nouvelles perspectives à travers l’organisation d’expositions collectives, d’ateliers d’écriture expérimentale, de projections et de conférences. Chaque édition est par ailleurs l’occasion pour la Samdani Art Foundation de remettre un prix à un artiste bangladais : né en 1981, Mizanur Rahman Chowdhury en est le lauréat 2018. La récompense a été attribuée par un jury présidé par Aaron Cezar (directeur de la fondation britannique Delfina) et constitué de plusieurs artistes de renom, parmi lesquels Subodh Gupta et Mona Hatoum, et reçue des mains de la directrice de la Tate Maria Balshaw. Mizanur Rahman Chowdhury sera accueilli à Londres pour une résidence de six semaines au sein de la Delfina Foundation. Pluridisciplinaire, sa pratique artistique s’articule autour de la récupération et du détournement d’objets du quotidien. Tout le programme du Dhaka Art Summit 2018. Visuel : JUMP, Mizanur Rahman Chowdhury, 2012.

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