« L’Antarctique est le dernier continent libre. Il n’appartient à aucun état et, d’après les accords internationaux, il est voué exclusivement à des activités créatives et à des recherches scientifiques relatives à l’intérêt général de l’humanité. Il est pur, difficile à atteindre et mystérieux, à l’image de l’art ! Le sixième continent ressemble à une feuille de papier blanc, sur laquelle les artistes de différents pays devraient dessiner de nouvelles visions de la vie du XXIe siècle. » Une réflexion signée du plasticien russe Alexander Ponomarev, initiateur et commissaire de la première Biennale Antarctique, qui se tiendra au printemps prochain. Pour l’heure, un appel à projets court jusqu’au 3 octobre. Il s’adresse aux artistes de moins de 35 ans, de toutes disciplines et de toutes nationalités, désireux de partir s’exprimer sur les terres, glaces ou eaux de l’Antarctique. Quinze projets seront sélectionnés – et révélés au mois de décembre – selon des critères artistiques et conceptuels, mais aussi environnementaux et logistiques. Les quinze finalistes seront invités à exposer collectivement dans le Pavillon Antarctique qui s’installera à Venise dans le cadre de la Biennale d’art contemporain de 2017. Le lauréat rejoindra pour sa part un groupe de scientifiques et de créateurs – parmi lesquels Tomás Saraceno, Hani Rashid ou encore Matthew Ritchie – à bord du bateau de recherche polaire Akademik Iofe qui partira d’Ushuaia, à la pointe sud de l’Argentine, pour le cercle Antarctique au mois de mars prochain. Plus d’infos sur l’appel à projets. Visuel : © Alexander Ponomarev, courtesy Biennale Antarctic.
Destination l’Antarctique !
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