Le prestigieux prix Turner a été remis cette semaine au sculpteur écossais Martin Boyce, pour « Do Words Have Voices » (Les mots ont-ils une voix), une œuvre présentée jusqu’au 8 janvier au Centre d’art contemporain Baltic de Gateshead, dans le nord-est de l’Angleterre. Elle représente trois arbres artificiels conçus à partir de piliers surmontés de feuilles de papier et accompagnés d’une sculpture aérée figurant une immense table. « Il s’agit de se déplacer dans l’espace, explique-t-il. Il s’agit autant de l’espace créé entre les sculptures que des sculptures elles-mêmes. » Connu pour réinventer les parcs comme les espaces publics, le plasticien aime capter l’attention du spectateur par ses installations fourmillant de détails, associant textes et références à l’histoire du design. Doté de 25 000 livres (29 000 euros), le prix Turner récompense chaque année depuis 1984 un artiste britannique de moins de 50 ans. Antony Gormley, Damien Hirst et Anish Kapoor ont respectivement été honorés en 1994, 1995 et 1991.
Le prix Turner décerné à l’Ecossais Martin Boyce
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