Stéphane Thidet | Sur le fil

« J’ai un souvenir d’enfance qui me revient souvent, explique l’artiste Stéphane Thidet. Sur le chemin de retour de l’école, une jeune fille et moi nous battions avec des bouquets d’orties que nous arrachions à mains nues. Il y avait dans ce duel autant de crainte que de volonté de repousser nos appréhensions et nos limites. Mais il y avait aussi tout simplement du jeu, car le jeu a tellement plus d’intérêt lorsqu’il comporte un vrai risque. » L’artiste imagine ainsi au Pavillon Blanc un labyrinthe d’orties comme un terrain de jeu. Son installation tisse d’étranges liens entre une nature sauvage, vénéneuse et bienfaitrice. De cette domestication passagère germent les contes et les rumeurs qui forgent notre imaginaire de la nature. Visuel : © Stéphane Thidet.