Miss Tic | Muses et Hommes

Connue pour ses mots d’esprit et ses silhouettes de femmes peintes au pochoir, Miss Tic imprime sa griffe sur les murs de Paris depuis plus de 30 ans. D’interpellations en gardes à vue, elle poursuit son œuvre. En 1999, prise en flagrant délit, elle est condamnée. Mais « créer, c’est résister » et c’est avec la complicité de la mairie du 20e, de ses habitants et de l’Espace Paul Ricard que, pour l’an 2000, elle réalise Muses et Hommes où elle s’approprie 19 chefs-d’œuvre, de la Renaissance au Fauvisme, de Botticelli à Gauguin… C’est une anthologie ludique de la représentation des femmes dans l’histoire de la peinture qui, du musée à la rue, fleurit sur les façades de ce quartier populaire. Presque 20 ans plus tard, les œuvres in situ ont depuis longtemps disparu. Restent les photographies de ces créations, témoignages précieux d’un art éphémère. Visuel : Pour sourire il faut avoir beaucoup pleuré (détail), Miss Tic, 2000.