Mathilde Claebots | Hadrien Tequi

Une passion pour les sièges, un CAP Tapissier d’ameublement et des études à l’école supérieure d’Art du Nord-Pas de Calais ont permis à Mathilde Claebots d’aborder le siège d’une manière inédite et d’explorer les liens entre art, artisanat et design. Cet objet omniprésent du quotidien devient ainsi le lieu d’une série de transformations et de déconstructions livrées à l’imagination. Une histoire de reconstruction, de renaissance, mais aussi de corps absents. De son côté, Hadrien Tequi se concentre sur les phénomènes d’apparition, de transformation et de disparition d’une forme, d’une image ou d’un son. Ce n’est pas tant la question de la représentation qui est au cœur de sa pratique, mais plutôt les conditions de production. Dans chaque projet, une grande part de la réalisation est laissée à un aléatoire. Il s’agit d’instaurer une règle, une mécanique comme point de départ de la production. Cette règle s’appuie sur une inconnue, une variable qui détermine la forme finale de l’œuvre. L’erreur et l’accident sont le moteur de son travail. Visuel : Pièce signée Mathilde Claebots.