Etienne Jacobée

Avec ses pièces linéaires dressées comme des corps en pleine métamorphose, enracinées au sol ou présentées sur des pieds architecturés comme ces mâts électriques observés le long des routes dans les champs, Etienne Jacobée engage un savoureux dialogue avec la nature. La couleur chez lui est suggérée et apparaît par moment pour orienter le regard. Un ensemble où circule la vitalité et l’énergie comme de la sève. Séparées des premières par le bassin du théâtre, d’autres sculptures surgissent comme dans un sanctuaire, avec des pièces à base de segments, des huttes sans âge qui pourraient être des refuges, des abris d’un grand dépouillement et d’une sobriété cistercienne ou préhistorique. Visuel : Ecriture II (et le reflet du cloître), Etienne Jacobée, 2017. Photo Francis Leonesi.