Estelle Lagarde | De traverse

Estelle Lagarde présente une dizaine de séries réalisées ces vingt dernières années. A commencer par Calla et Niebla, à travers lesquelles la photographue française a commencé à planter son univers tout d’abord en noir et blanc. Tout ce qui caractérise le travail de cette peintre utilisant à défaut de prendre le pinceau le medium photographique y est déjà patent : un amour des lieux abandonnés habités de créatures fantomatiques ; un œil absolu mis au service d’une imagination toute cinématographique. Femmes d’intérieur marque ensuite son passage quasi exclusif à la couleur. Contes sauvages et Hôpital, dans deux temporalités bien différentes, viennent être un premier aboutissement très remarqué de la poésie sauvage que ses mises en scène induisent. Suivront Adénocarcinome, 2440, Lundi matin, Maison d’arrêt, L’Auberge, De anima lapidum ou encore Au Château, qui continuent à raconter les mondes parallèles d’Estelle Lagarde. Visuel : La Marmite, série l’Auberge, Estelle Lagarde.