Biennale de Lyon, 14e édition | Mondes Flottants

Thierry Raspail, directeur artistique de la Biennale de Lyon, confie à Emma Lavigne, directrice du Centre Pompidou-Metz, le soin d’écrire le tome 2 de la trilogie consacrée au Moderne. L’édition 2017 de la Biennale de Lyon réinterprète à son tour le terme « moderne » en l’inscrivant dans une modernité fluide et élargie. C’est dans le contexte d’une mondialisation galopante générant une constante mobilité et l’accélération des flux, cette « liquidité » du monde et des identités analysée par le sociologue Zygman Bauman, qu’Emma Lavigne explore l’héritage et la portée du concept de « moderne » dans la création actuelle, selon la définition qu’en fit le poète Baudelaire, qui envisage le moderne comme « le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l’art dont l’autre moitié est l’éternel et l’immobile ». La Biennale de Lyon, c’est aussi des plateformes, des expositions associées, des workshops et un laboratoire consacré à l’esthétique de la réception. Le tout se déploie au cœur d’un territoire dont l’identité s’est en partie façonnée par l’omniprésence de l’eau, dans cette ville « née des eaux », traversée par le Rhône et la Saône ; la Biennale d’art contemporain 2017 s’y arrime, en réactivant l’imaginaire dont ce fleuve et son affluent sont porteurs, générant une topographie archipélique. Les Mondes flottants de la Biennale de Lyon sont traversés par le vent des soulèvements libertaires, des fulgurances poétiques et déflagrations esthétiques contemporaines. Info > Du mardi au vendredi de 11 h à 18 h, les Samedi et dimanche de 11 h à 19 h. Plein tarif : 16 €, Tarif réduit : 9 €. Plus d'info > www.labiennaledelyon.com  Visuel : Shimabuku, When sky was sea, 2002.