Hard Flowers | Exposition collective

Hard Flowers_Andres Ramirez

« Hard Flowers fait écho à des formes non tempérées de germinations, un écosystème en larsen, un effort de désaxement, à une communication parasitaire qui pousse et prolifère par le dessous à défaut de pouvoir s’élancer. Loin de tendre vers le jardinage spirituel, une ironie matérialiste émane de toutes les propositions : qu’il faille en revenir, dans un contexte que l’on qualifie de fluide, d’immatériel à l’idée d’une métaphore «durcie», revient à transformer le rhizome-en potentiel projectile. Le projectile est, comme la fleur de pierre, sans racines. Comme le signal lancé depuis un émetteur, il peut se déformer, se dégrader dans son mouvement qui l’amène au récepteur. Ces signaux errants, porteurs d’une pesanteur et d’une force d’occupation toxique jouent simultanément de l’obstruction et de la transmission, de la germination et de l’interruption, du contact et de l’impact, de la défaillance et de l’hypothèse constructive. Hard Flowers est une exposition à intervalles irréguliers. Elle manifeste des écarts semblables à ceux qui séparent une suite d’impacts de ricochets, des contacts semblables aux ondes qu’ils tracent et finissent par se rejoindre. » Clara Guislain, commissaire de l’exposition. Avec Wolf Cuyvers, Thomas Dunoyer de Segonzac, Laura Gozlan, Laura Porter et Andrés Ramirez. Visuel : H332 / time defines it, Andrés Ramirez, 2016.